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qui sommes nous? 30 octobre, 2008 | actualites | theatredublog | 17 commentaires. . une équipe de critiques rend compte, jour après jour, des spectacles: théâtre, danse, arts de la rue, cirque, magie, performances, qu’ils voient en région parisienne et en province mais aussi à l’étranger. julien barsan, conseiller dans une entreprise culturelle, est aussi critique dramatique. sébastien bazou , ancien élève de l’ecole des beaux-arts de dijon, s’est spécialisé dans l’installation multi-médias puis a cofondé l’association artefake dont le magazine publie des articles sur l’histoire de la magie; il en est devenu un spécialiste. jean couturier est critique dramatique et assistant du rédacteur en chef. mireille davidovici , dramaturge, traductrice et conseillère artistique. a dirigé quinze ans l’association aneth consacrée aux auteurs contemporains. assistante du rédacteur en chef. christine friedel, critique dramatique, est aussi conseillère artistique. véronique hotte est critique dramatique et enseignante. elisabeth naud , docteur en esthétique théâtrale, enseigne à l’université paris viii, et est conseillère artistique. béatrice picon-vallin , directrice de recherches au c.n.r.s., auteur d’ouvrages sur le théâtre russe, la mise en scène, et les rapports entre le théâtre et les autres arts. elle dirige les collections : mettre en scène à actes sud-papiers, arts du spectacle aux éditions du c.n.r.s. et th. xx à l’age d’homme). edith rappoport, critique de spectacles et spécialiste du théâtre de rue, été directrice des théâtres de choisy-le-roi et malakoff, puis conseillère pour le théâtre à la d.r.a.c. ile-de-france. stéphanie ruffier est critique dramatique et enseignante. marie-agnès sevestre a dirigé la scène nationale de douai puis le festival des francophonies à limoges. elle suit plus particulièrement les auteurs et projets francophones en france et à l’étranger. philippe du vignal , rédacteur en chef du , a longtemps dirigé l’ecole du théâtre national de chaillot où il enseignait aussi l’histoire du spectacle contemporain. il a été responsable de la rubrique:théâtre, aux chroniques de l’art vivant puis à art press . il a, entre autres, été critique dramatique aux nuits magnétiques d’alain veinstein à france-culture, et au quotidien la croix . il a aussi été professeur à l’ecole nationale supérieure des arts décoratifs, département scénographie. correspondants: gérard conio , professeur émérite de l’université de nancy et spécialiste de la civilisation russe et des pays de l’est. nektarios g. konstantinidis, traducteur et critique de théâtre, est enseignant au département de langue et de littérature française à l’université d’athènes. spécialisé en théâtre francophone contemporain, notamment en grèce. alvina ruprecht, du département théâtre à l’université d’ottawa, est une spécialiste du spectacle canadien anglo et francophone mais aussi caraïbéen . visiteurs il y a 6 visiteurs en ligne contact philippe.duvignal (antispam, enlever antispam) @gmail.com méta inscription connexion flux rss des articles rss des commentaires recherche articles récents june events 2019 : à mon seul désir, texte et chorégraphie de gaëlle bourges la vie de galilée de bertolt brecht, traduction d’eloi recoing, mise en scène d’eric ruf paris est toujours paris (parigi è sempre parigi) de luciano emer maladie ou femmes modernes d’après elfriede jelinek, mise en scène de mathilde delahaye europe, une assemblée nationale, de robert schuster et julie paucker ballet théâtre de bâle, chorégraphies d’hofesh shechter, jiří pokorný et bryan arias temps qu’elle désire, conception et interprétation de marie vitez, d’après marina tsetaieva, annie ernaux, marie vitez et jean racine 2.069, la croisée des chemins, conception et réalisation de bénédicte mallier,guénolé jézéquel, anatole donarier et simon gauchet, rêves d’occident de jean-marie piemme, mise en scène de jean boillot le jour qui vient de christian giuducelli, mise en scène de jacques nerson juin 2019 l ma me j v s d « mai 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 mots-clés adolescence algérie arts du cirque atome bretagne catastrophe nucléaire chanson française cirque création féminine danse directeur de théâtre entreprise esclavage femme festival d'aurillac flamenco folies-bergère football francophonie féminisme guerre guerre14-18 guerre 1914-1918 guerre 1939-45 handicap homosexualité japon langage magie marionnette objet migrant musique celte palestine prestidigitation prison surdité théâtre théâtre congolais théâtre de marionnettes théâtre haïtien théâtre japonais théâtre pour la jeunesse travail vieillesse viol articles récents june events 2019 : à mon seul désir, texte et chorégraphie de gaëlle bourges 14 juin, 2019 | critique , danse | philippeduvignal | pas encore de commentaires . ©thomas greil june events 2019 : à mon seul désir , texte et chorégraphie de gaëlle bourges tissée vers 1500, l a dame à la licorne, cette tapisserie en six panneaux dont l’auteur reste inconnu, fut admirée en 1841 par prosper mérimée, inspecteur des monuments historiques; il la fit aussitôt classer et george sand qui l’avait fait découvrir à son éphémère amant, en parle dans son roman jeanne… les cinq premières scènes représentent les cinq sens mais la signification de la sixième, portant l’inscription : a mon seul désir , semble plus ambiguë. gaëlle bourges en scène avec trois autres danseuses nous conte l’histoire et la signification de cette œuvre moyenâgeuse qu’elle a longuement contemplée au musée de cluny à paris. en voix off, elle décrypte la dame à la licorne tandis que, nues, les quatre interprètes comme échappées du tableau, s’activent devant un châssis rouge garance tendu à l’avant-scène. elles y piquent des fleurs et le texte énumère la flore abondante contenue dans la tapisserie. puis elles deviennent grâce à des masques : le lion, le perroquet, le singe, la licorne, le chien et le lapin figurant aux côtés de la dame. rien de plus naturel que de les voir évoluer en tenue d’eve. «elles sont en fait comme des animaux, dit gaëlle bourges, il n’y a pas de nudité dans la nature et les animaux ne sont pas nus. » le récit s’attarde sur ce bestiaire allégorique. que signifie la présence de nombreux lapins (trente-cinq au total), un animal symbolisant la lubricité auprès de la femme du tableau et celle du renard, incarnant la ruse ? au moyen-âge, on attirait les licornes, animaux magiques, avec de jeunes pucelles et, si elles mentaient sur leur virginité, les licornes, croyait-on, les encornaient sans pitié. et pourquoi le perroquet, symbole de l’amant dans l’amour courtois, viendrait-il picorer dans sa main, si elle était pure? « la jeune fille n’est-elle vierge que de face », se demande-t-on ? la tapisserie n’a pas d’envers mais la danseuse ne porte la riche robe en velours bleu que sur le devant, découvrant, quand elle se retourne, son aimable postérieur. après un petit détour par la scène d’alice avec le lion et la licorne dans le roman éponyme de lewis caroll, les danseuses adoptent quelques autres postures de la tapisserie. puis soudain le voile se déchire, la tenture rouge tombe découvrant l’envers de la tapisserie et laissant apparaître une ribambelle de lapins : des figurants nus et masqués qui prolifèrent, mènent une danse endiablée avec les jeunes femmes. ce sabbat de sorcières, joyeuse sarabande, contraste avec le côté gracieux, précieux et presque hiératique de la pièce. ce travail tout en finesse que nous avions découvert au festival d’avignon 2015, aborde la question de la représentation de la femme dans l’art occidental, en décrypte les arcanes et en révèle la face cachée. gaëlle bourges explorant, comme à son habitude, la relation entre spectacle vivant et histoire de l’art, nous offre ici un très beau moment de danse et de théâtre. mireille davidovici jusqu’au 14 juin, carreau du temple, paris, june events se poursuit jusqu’au 15 juin, cartoucherie de vincennes, rue du champ de m